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Libération

A Toulouse, François Hollande propage son onde de «choc»

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publié le 9 janvier 2014 à 21h06

Le «choc de simplification» présidentiel était de retour hier à Toulouse, dix mois après son lancement. Venu présenter un nouveau train de mesures en faveur des entreprises, François Hollande a veillé à ce qu'elles n'apparaissent pas comme un nouveau geste en direction du seul patronat. «La France a besoin des entreprises», a-t-il une fois de plus répété tel un mantra dans les salons de l'avionneur ATR. Car ce sont les entreprises qui créent l'emploi et permettent ainsi de «réduire les inégalités» dans la société, a-t-il insisté. Un «gagnant-gagnant» clairement plus social-libéral que social-démocrate.

Le déplacement en région du président de la République a débuté par une longue présentation de la vente à prix cassé de 16 hectares de terrains militaires, propriété de l'Etat à proximité de la future gare TGV, afin que puissent y être construits 750 logements à bas coût, accessibles sans fortune particulière. Avec la promesse d'amplifier cette «simplification» dans le secteur du BTP pour «construire moins cher et plus vite afin de construire plus». Une façon de «répondre à un impératif économique et social» qui s'était traduit, lors de sa campagne présidentielle, par l'engagement de construire 500 000 logements chaque année de son quinquennat (330 000 environ en 2013), dont 150 000 logements sociaux . Pour doper le secteur, il a annoncé une réduction du délai d'attribution des permis de construire à «cinq mois maximum»,