«Plusieurs offres de reprise» du fabricant d'électroménager FagorBrandt, en redressement judiciaire, ont été déposées, a annoncé vendredi à l'AFP une source proche du dossier.
«Il y a plusieurs offres de reprise, partielles et globales», qui toutes ont «un impact social non négligeable», a précisé la source, démentant une information du Figaro selon laquelle le groupe algérien Cevital était le seul candidat en lice.
Aucune information n’a été donnée sur le périmètre ni le contenu des offres pour la filiale française du groupe espagnol Fagor. Les postulants avaient jusqu’à vendredi 17 heures pour déposer une offre formelle auprès de l’administrateur judiciaire.
Des détails doivent être donnés aux représentants des salariés le 22 janvier, lors d’une réunion du Comité central d’entreprise (CCE) au siège de l’entreprise à Rueil-Malmaison, près de Paris. FagorBrandt, placé en redressement judiciaire en novembre, emploie 1 800 personnes en France, dont 1 200 sur ses quatre sites industriels (Aizenay, La Roche-sur-Yon, Orléans et Vendôme).
Une reprise complexe
La coopérative basque Mondragon, actionnaire de l'Espagnol Fagor, lui aussi en dépôt de bilan, avait renoncé début novembre à sauver le groupe, qui emploie 5 700 personnes en Espagne