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Libération

Thierry Peugeot tient à garder la part du lion

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Auto. Le représentant de la famille veut réduire la prise de participation prévue de l’Etat et du chinois Dongfeng.
Un employé dans une usine PSA à Mulhouse, en mai 2013. (Photo Sébastien Bozon. AFP)
publié le 17 janvier 2014 à 21h26

La tension sera palpable à la table du conseil de surveillance de PSA Peugeot-Citroën, ce dimanche, alors que ses représentants examineront les différents plans de recapitalisation du second constructeur automobile français. Vendredi, le Monde a révélé un nouveau scénario, celui soutenu par l'actuel président dudit conseil, Thierry Peugeot, représentant de la famille et garant du groupe. Il s'oppose au projet de prise de participation de l'Etat et du constructeur chinois Dongfeng, évoqué il y a trois mois, et soutenu par le trio de son cousin Robert Peugeot, président de la holding patrimoniale FFP, l'actuel président du directoire, Philippe Varin, et l'Etat.

Actions. A un mois de la présentation des résultats financiers du groupe, date fatidique à laquelle PSA devra présenter son plan, tous s'accordent sur le besoin d'argent frais du groupe : environ 3 milliards d'euros. Les banques d'affaires Rothschild et Morgan Stanley, conseils du groupe, estiment toutefois que l'entreprise peut placer sur le marché entre 1,5 et 2 milliards d'euros de nouvelles actions, un montant bien plus élevé que ce qui était initialement prévu. Ainsi, la part de capital réservée à Dongfeng et à l'Etat français serait réduite. On tablait sur une prise de participation de 1 milliard d'euros chacun ? Elle pourrait finalement être comprise entre 500 millions et 750 millions d'euros.

L'intérêt pour la famille Peugeot est évident : alors qu'elle détient 25% du