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Libération
Décryptage

Un Nobel d'économie flingue le virage «scandaleux» de Hollande

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Hollande, le social-démocrate?dossier
L'économiste keynésien Paul Krugman, consacré en 2008, s'en prend vivement aux nouvelles orientations économiques du chef de l'Etat. Qui enregistre le soutien d'Angel Gurria, très libéral patron de l'OCDE...
François Hollande, lors de sa conférence de presse mardi. (Photo AFP)
publié le 17 janvier 2014 à 19h11
(mis à jour le 17 janvier 2014 à 20h11)

Dans la foulée de la conférence de presse de François Hollande, le gouvernement a assuré le service après-vente du virage économique du chef de l'Etat. «La politique de l'offre n'est ni de droite ni de gauche, elle est aujourd'hui nécessaire», assure ainsi Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, dans Les Echos. «L'idée que la gauche c'est dépenser, est dépassée (...) Nous avons d'emblée mené une politique réformiste, il nous faut maintenant entrer dans une nouvelle étape», ajoute Pierre Moscovici, ministre de l'économie dans Le Monde. Une nouvelle étape qui s'annonce justement désastreuse, rétorque Paul Krugman, dans une tribune au vitriol publiée ce matin par le New York Times.

Le Prix Nobel d'économie 2008 rappelle ainsi qu’il ne s’était pas attardé sur le cas français depuis qu’il était devenu clair que François Hollande

«n’allait pas rompre avec l’orthodoxie des politiques d’austérité destructives à l’œuvre en Europe

» qui conduisent pourtant

«à des résultats désastreux»

depui