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FagorBrandt : quatre repreneurs se profilent

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Faillite. L’une des offres permettrait le sauvetage de 1 200 emplois. Un groupe algérien serait sur les rangs.
Manifestation d'employés de Fagor, le 22 novembre à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
publié le 19 janvier 2014 à 21h06

Quatre repreneurs candidats, 1 200 emplois sur 1 800 potentiellement sauvés : le spectre de la liquidation de la société française FagorBrandt, après la faillite de sa maison mère espagnole, Fagor, à l'automne, s'éloigne. Les offres déposées à la veille du week-end seront détaillées mercredi lors d'un comité d'entreprise. Deux d'entre elles proposent de ne fermer aucun des quatre sites industriels (Aizenay, La Roche-sur-Yon, Orléans et Vendôme), selon les premiers éléments divulgués par l'administrateur judiciaire. La plus généreuse reprendrait 1 200 salariés, et la suivante, «entre 700 et 1 000 personnes», selon Philippe Breger, le secrétaire CGT du comité central d'entreprise de Fagor.

«Intraitable». L'un des candidats à la reprise serait le conglomérat algérien Cevital, d'après des sources convergentes. Ce groupe, qui emploie 13 000 personnes, est présent dans l'industrie, l'agroalimentaire, la menuiserie et l'électroménager. En 2013, il avait échoué à reprendre le volailler Doux, avait réussi à s'imposer en juin pour relancer le fabricant de portes et fenêtres en PVC Oxxo, à Cluny (Saône-et-Loire) et promis de sauver 288 des 412 emplois. Parallèlement, Cevital a repris l'usine de Michelin à Alger. Le nom des autres candidats sera dévoilé mercredi.

Venu soutenir le 18 décembre les salariés du site orléanais, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, s'était engagé : «Votre entreprise est une force du made in