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«La France, premier pays à aller au bout de la logique de l’open data»

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Henri Verdier, en charge de l’ouverture des données publiques, en présente les bénéfices pour les administrations et les citoyens.
publié le 19 janvier 2014 à 18h16

Interviewé par Libération en janvier dernier, le directeur d'Etalab participera au Forum de Mulhouse consacré aux nouvelles formes de démocratie et de participation citoyenne les 24 et 25 octobre 2014. Il interviendra lors du débat «Open Government : la démocratie du futur !», vendredi de 13h à 14h30. Entrée gratuite sur réservation.

Il est le «Monsieur transparence» de l’Etat. Directeur d’Etalab, le service du Premier ministre chargé de promouvoir l’ouverture des données publiques, Henri Verdier distille une vision moderne de l’«open data». Il a aussi contribué à rénover la plate-forme data.gouv.fr. Sa nouvelle version, plus efficace et participative, a été inaugurée par Jean-Marc Ayrault le 18 décembre.

Comment l’ouverture des données publiques s’inscrit-elle dans le mouvement open data ?

Le mouvement open data est un mouvement de fond à la croisée de plusieurs histoires : la transparence, l’implication de la société civile dans l’action publique, les nouvelles stratégies d’innovation après la révolution numérique. Plusieurs imaginaires y coexistent : un peu de libéralisme, une vision des institutions, la démocratie participative, le désir de coconstruction, l’éthique du hacker, etc.

En droit français, ce mouvement s’articule sur une tradition qui remonte à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (Article 15 : «la société est en droit de demander compte à tout agent public de son administration»), sur la loi Cada (1978), qui organise le droit des citoyens à réclamer l’accès aux documents admini