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Regain d’énergies franco-allemand

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EcoFuturdossier
publié le 19 janvier 2014 à 18h16

Histoire de ne pas être totalement muet sur l'environnement et l'énergie, François Hollande s'est fendu le 14 janvier d'une jolie proposition : créer «une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique». La comparaison avec Airbus peut faire tiquer, l'aviation n'étant pas le secteur le plus vert… Mais va pour l'image du beau mécano industriel.

«Moteur». L'idée d'un duo franco-allemand dans l'énergie n'est pas neuve. L'ancienne ministre de l'Ecologie et de l'énergie Delphine Batho et son homologue allemand Peter Altmaier (devenu depuis chef de la chancellerie) appelaient par exemple en mai à «faire de la transition énergétique le nouveau moteur du couple franco-allemand», citant aussi le «modèle» Airbus.

Et le successeur de Ba tho, Philippe Martin, déclarait fin juillet au Journal du dimanche : «Je souhaite qu'on jette les bases d'un Airbus européen des énergies du futur. Nous avons déjà des contacts avec les Allemands qui sont très motivés sur ces questions.» Voici donc l'idée portée par l'Elysée.

Reste à la concrétiser. Philippe Martin devrait rencontrer le nouveau ministre de l'Economie allemand, Sigmar Gabriel, en charge de l'énergie, «avant le Conseil des ministres franco-allemand» du 19 février, dit-on au ministère de l'Ecologie. «Pour voir si on partage bien les mêmes objectifs des deux côtés du Rhin. La France n'a pas choisi de sortir du nucléaire [contrai