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Davos cherche la reprise en version durable

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C'est le thème de la conférence suisse qui s'ouvre cette année sur fond de reprise encore très incertaine. Ou comment «réinitialiser» une mondialisation dont les déséquilibres continuent d'hypothéquer le retour de la croissance.
publié le 22 janvier 2014 à 8h43

Le 44e Forum économique mondial de Davos ouvre ses portes ce matin. Inaugurée par le Premier ministre Japonais Shinzo Abe dont la politique de relance économique a donné naissance au terme d'«Abenomics», l'édition 2014 sera placé sous le signe de la refondation.

Le thème : Reshaping the world, en français «remodeler» un monde abîmé par des années de crise financière et qui s'oriente maintenant vers le retour d'une croissance encore timide et très mesurée. Une inflexion vers le sociétal, censée apporter une bouffée d'air frais aux 2 500 participants qui ont répondu présents. Le casting réunit 40 chefs d'Etat ou de gouvernement, 1 500 patrons d'entreprise, les têtes de toutes les grandes organisations internationales (Nations unies, FMI, OMC...) et des leaders spirituels et intellectuels censés apporter la touche d'originalité et de contre-programmation qui fait habituellement le sel de ce symposium hors de prix pour happy few ou, selon l'expression du maire de Londres Boris Johnson, une «constellation d'égos participant à une immense orgie d'auto-adoration».

Côté français, quatre ministres font le déplacement. Pierre Moscovici a indiqué qu'il allait «passer beaucoup plus de temps à Davos cette année que l'an dernier.