Jean-Marc Ayrault estime qu'une éventuelle baisse d'impôts en 2015, évoquée par l'entourage de François Hollande, ne pourrait intervenir que si les économies sont bel et bien au rendez-vous, dans une interview au Monde daté de samedi.
Mardi, l'Elysée a indiqué envisager «une première baisse d'impôts», un «petit geste pour les ménages» en 2015. Pour les entreprises, le président a déjà annoncé une baisse des prélèvements, en contrepartie d'embauches. «Le gouvernement s'est engagé à baisser la dépense publique d'au moins 50 milliards d'euros d'ici à 2017, ce qui est un effort considérable», souligne le Premier ministre dans Le Monde. «Si nous parvenons à faire davantage et si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus vite», ajoute-t-il, sans s'engager plus avant.
A ce stade, les ménages devront se contenter de la réindexation du barème de l'impôt et d'autres mesures ciblées sur les plus modestes. Pour les entreprises, «outre la suppression des cotisations familiales, nous devons nous attaquer à la multiplication des petites taxes qui, additionnées, finissent par peser lourd», explique le chef du gouvernement.
Selon lu