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Une pastille verte en centre-ville

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publié le 26 janvier 2014 à 17h06

Avec Cologne ou Hanovre, Berlin est l’une des villes pionnières pour l’interdiction de séjour des véhicules polluants dans son centre-ville. Depuis 2008, une zone écologique de 88 km² a été délimitée à l’intérieur du «Ring», l’équivalent du périphérique parisien. Une politique qui porte déjà ses fruits. Selon un rapport du Sénat de Berlin, c’est près d’une tonne et demie de suie de diesel qui est économisée chaque année. Les émissions de particules fines ont, elles, diminué de moitié depuis 2008.

Pour entrer, les automobilistes, résidents ou de passage, doivent avoir sur leur pare-brise une pastille verte. Obtenir ce précieux sésame n'est pas forcément un parcours du combattant. «Ça ne dépend pas de l'âge de la voiture, toutes les voitures essence obtiennent la pastille en réalité. Pour les voitures diesel, il faut regarder s'il y a un pot catalytique par exemple, ça prend ensuite cinq minutes pour obtenir la vignette», résume Anna Bokat, employée d'un garage au nord de la ville.

Plus de 800 établissements sont habilités à délivrer la pastille verte dans la capitale allemande. D'une valeur de cinq euros, elle est valable toute la durée de vie du véhicule et dans toutes les zones écologiques du pays. Les automobilistes privés de vignette laissent leur voiture à l'entrée de la zone écologique, dans les rues frontalières, puis finissent leur trajet en métro. Plus de 150 000 véhicules ne sont toujours pas les bienvenus dans ce centre-ville berlinois, qui regroupe près d'u