Quelque 1 400 emplois devraient être supprimés d’ici trois ans en France dans les branches défense et espace d’Airbus Group (ex-EADS), dont 396 à Toulouse et 411 à Elancourt (Yvelines), a-t-on appris lundi à l’issue d’un comité européen.
La direction d'Airbus Group a détaillé son plan de restructuration devant les syndicats européens du groupe d'aéronautique et de défense lors d'une réunion de 4 heures qui s'est terminée en début d'après-midi dans un château en banlieue toulousaine. Les dirigeants du groupe européen d'aéronautique et de défense ont changé le nom du groupe EADS en Airbus Group le 1er janvier et prévoient sa réorganisation de quatre en trois divisions: Airbus (aviation commerciale), Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) et Airbus Defence and Space (ADS), qui regroupe les anciennes divisions Cassidian (défense), Astrium (espace) et l'activité avions de transport militaire d'Airbus.
Le plan, dont les grandes lignes ont été annoncées le 9 décembre dernier, prévoit 5 800 suppressions d’emplois au total en Europe pour améliorer sa compétitivité. Il touche essentiellement les activités de défense et l’espace qui devraient perdre 5 290 emplois sur un total de 42 600, le solde (514 emplois) concernant les fonctions centrales (ressources humaines, finances,...). Au sein d’EADS, le plan annoncé en décembre vise à supprimer en Europe 2 470 emplois chez Astrium et 2 620 chez Cassidian, ainsi que 200 emplois issus du transfert.
Le détail par établissement, communiqué