La production automobile française a atteint un seuil historiquement bas en 2013. L’ensemble de la production des français PSA et Renault, de l’allemand Daimler et du japonais Toyota (qui disposent eux aussi d’usines dans l’Hexagone) n’atteint que 1,74 million de véhicules légers, d’après le Comité des constructeurs français.
Pourquoi la situation est-elle alarmante ?
L'année dernière, seulement 1,45 million de voitures sont sorties des usines françaises de Renault et PSA, soit 12,2% de moins qu'en 2012, malgré un rebond au 4e trimestre. C'est plus de deux fois moins qu'il y a neuf ans. La production de PSA a fortement chuté après la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (en Seine-Saint-Denis) en charge de la C3.
Y a-t-il un espoir de relance du «made in France» ?
A priori, non. La direction de PSA pourrait annoncer aujourd’hui le démontage de l’une des deux équipes de fabrication de la 208 à Poissy (Yvelines) et a commandé une étude pour passer prochainement en monoligne sur le site de Mulhouse.
Ces choix stratégiques sont liés à la diminution des ventes sur le marché européen. En 2013, les immatriculations de voitures neuves y ont reculé de 1,7%, à 11,8 millions d’unités. Les constructeurs français misent donc sur le développement de leur production à l’international, notamment sur le marché chinois en pleine croissance. En dehors du territoire français, la production des deux constructeurs