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L’hologramme, une solution pop éco

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Hologramme, réalisé par Musion Systems, de Dita von Teese pour Louboutin. (Musion Systems)
publié le 9 février 2014 à 18h36

Se produire en concert chaque jour de l’année ? Même les chanteurs les plus entraînés ne tiendraient pas le rythme. Leur double virtuel, si. Depuis l’an dernier, l’industrie de la pop coréenne a recours à des hologrammes, pour donner au public l’illusion que leur star préférée est présente sur scène. Au dernier étage d’un centre commercial de Séoul, le nouvel espace Klive en est le dernier exemple en date. A l’affiche au quotidien, trois minispectacles de trente minutes : le désormais célèbre Psy, le girls band 2ne1 et le boys band Big Bang. Dans la salle qui peut accueillir 500 personnes, de vrais danseurs se déhanchent aux côtés des stars virtuelles. Les jeux visuels sur les deux écrans latéraux renforcent l’impression de 3D. En plein cœur de Dongdaemun, temple du shopping, l’attraction est hautement touristique, comme en témoignent les surtitres en anglais, chinois et japonais placés au-dessus de la scène et le magasin de souvenirs à la sortie.

Compétences. Le concept de concert en hologrammes n'est certes pas nouveau, puisque Mariah Carey s'y essayait déjà il y a trois ans. Mais à Séoul, cette technologie, plus qu'un simple gadget, est envisagée comme un nouveau moteur de croissance. En combinant deux des principales forces de la Corée, son soft power culturel et ses compétences high-tech, la «k-pop 3.0» est à la pointe de la nouvelle «économie créative» prônée par la présidente, Park Geun-hye. Klive est d'ailleurs l