Ils ne désarment pas. Bien au contraire. Et ce malgré l’annonce par le gouvernement d’une médiation et de discussions pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les deux parties. Pour la deuxième fois depuis le début de l’année, les taxis ont manifesté lundi contre la concurrence que leur font les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).

A Marseille, près de 600 taxis ont participé à deux opérations escargot, selon le Syndicat des taxis marseillais. A Paris, après avoir quitté à 8 heures les aéroports de Roissy et d'Orly, une colonne de véhicules a rallié le Champ-de-Mars, dans le centre de Paris, à petite vitesse, pour dire «non à [leur] mort programmée».

Secoués. Selon des sources aéroportuaires, 800 taxis parisiens environ ont pris part à cette opération escargot ; 5 000 à 6 000, selon les syndicats. Reste qu'en dehors de cette classique querelle de chiffres, cette fois, aucun incident n'a été signalé aux abords des aéroports. Et pour cause : secoués par les quelques agressions dont ils avaient fait l'objet de la part des taxis lors de la précédente grève, le 13 janvier, les VTC avaient choisi d'éviter d'afficher leur présence près des aérogares. En témoigne le message de la société de VTC Chauffeur-Privé à sa clientèle : «Nous avons décidé de ne pas desservir exceptionnellement les aéroport