«Nous n'avons pas peur des capitaux qui viennent s'investir en France, nous ne voulons pas nous protéger», a assuré le président François Hollande lundi, en présentant les conclusions d'un «conseil stratégique de l'attractivité» de l'économie française réuni à l'Elysée. Il recevait au palais présidentiel une trentaine de dirigeants de groupes industriels et de fonds d'investissements internationaux.
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«Nous n'avons pas une conception étriquée de notre intérêt national», a insisté le chef de l'Etat, «nous considérons même que la mobilité des investissements – français à l'étranger, étrangers en France – fait partie de la réussite d'un pays». Pour François Hollande, «le premier défi est de faire venir davantage d'investissements des pays émergents» en France où ils ne représenteront encore, selon lui, «que 10% des décisions d'investissements» étrangers cette année. «C'est trop peu», a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a conclu son discours comme il l'avait commencé, affirmant que «la France n'a peur de rien» et «n'a pas peur de s'ouvrir au monde». «Tous les six mois, je réunirai ce conseil de l'attractivité pour que vous puissiez juger de nos réformes», a-t-il également promis à l'adresse de ses hôtes.
Plusieurs mesures