Le président du Medef Pierre Gattaz a demandé mardi un «moratoire» sur une quinzaine de projets de lois qui «stressent» les entreprises, et a réclamé que soit rebaptisé «comité de suivi du pacte» de responsabilité «l'observatoire des contreparties» annoncé par François Hollande. «Quand je vois les projets de loi dans les tuyaux, j'ai très très peur», a dit le chef de la principale organisation patronale lors de sa conférence de presse mensuelle.
Il en a dénombré «une quinzaine», portant sur les stages mais aussi la pénibilité, l'apprentissage, «l'obligation» pour les PME de signer des contrats de génération sous peine d'une sanction, ou encore un dispositif de la loi Hamon qui «oblige à consulter le comité d'entreprise en cas de vente» de tout ou partie de l'entreprise. «Il faudrait qu'il y ait un moratoire sur ces projets de loi qui sont autant de stress sur le dos des patrons», a insisté Pierre Gattaz.
A propos des stagiaires, il a regretté qu'«au lieu de traiter des problèmes ponctuels, on (fasse) une loi». «Arrêtons de mettre des lois généralisées, contrôlons ceux qui sont en dehors des clous !», a-t-il ajouté.
A propos du pacte de responsabilité en cours de négociation avec les partenaires sociaux et le gouvernement, le patron des patrons a souhaité que l'on renomme l'«observatoire des contreparties» censé garantir que les entreprises, qui bénéficieront de 30 milliards de bai