Menu
Libération

Gattaz veut un moratoire sur les lois qui «stressent» les entreprises

Article réservé aux abonnés
Le patron du Medef souhaite notamment que l'observatoire des contreparties annoncé par Hollande soit rebaptisé «comité de suivi du pacte» de responsabilité.
Pierre Gattaz, le président du Medef, à la sortie d'un rendez-vous avec le Premier ministre au mois de janvier. (Photo AFP/Bertrand Guay)
par AFP
publié le 18 février 2014 à 10h54

Le président du Medef Pierre Gattaz a demandé mardi un «moratoire» sur une quinzaine de projets de lois qui «stressent» les entreprises, et a réclamé que soit rebaptisé «comité de suivi du pacte» de responsabilité «l'observatoire des contreparties» annoncé par François Hollande. «Quand je vois les projets de loi dans les tuyaux, j'ai très très peur», a dit le chef de la principale organisation patronale lors de sa conférence de presse mensuelle.

Il en a dénombré «une quinzaine», portant sur les stages mais aussi la pénibilité, l'apprentissage, «l'obligation» pour les PME de signer des contrats de génération sous peine d'une sanction, ou encore un dispositif de la loi Hamon qui «oblige à consulter le comité d'entreprise en cas de vente» de tout ou partie de l'entreprise. «Il faudrait qu'il y ait un moratoire sur ces projets de loi qui sont autant de stress sur le dos des patrons», a insisté Pierre Gattaz.

A propos des stagiaires, il a regretté qu'«au lieu de traiter des problèmes ponctuels, on (fasse) une loi». «Arrêtons de mettre des lois généralisées, contrôlons ceux qui sont en dehors des clous !», a-t-il ajouté.

A propos du pacte de responsabilité en cours de négociation avec les partenaires sociaux et le gouvernement, le patron des patrons a souhaité que l'on renomme l'«observatoire des contreparties» censé garantir que les entreprises, qui bénéficieront de 30 milliards de bai