Nos deux gouvernements se réunissent demain à Paris pour un Conseil des ministres franco-allemand, cette rencontre doit être l’occasion d’engagements forts : pour une harmonisation sociale et fiscale vers le haut, une Europe de l’énergie, qui investisse dans le secteur de la transition énergétique et la rende socialement acceptable, et fasse de l’emploi des jeunes sa priorité.
Mais à cette occasion, un sujet sera en particulier au cœur des discussions : la mise en place d’une taxe sur les transactions financières, voulue par les socialistes depuis des années, perçue comme consensuelle de tous les bords de l’échiquier politique depuis la crise de 2008.
De nouvelles recettes pour de nouveaux horizons
En tant que Présidentes des Jeunes Socialistes de France et d’Allemagne, nous tenons à réaffirmer l’impérieuse nécessité d’une telle taxe et le fléchage commun de ses recettes à l’échelle européenne. Alors que beaucoup de gouvernements ne manquent déjà pas de réclamer qu’elles soient affectées à la réduction des déficits, notre position est claire : nous avons besoin d’investissements en commun pour l’avenir ! Les politiques d’austérité détruisent nos perspectives : de nouvelles recettes doivent ouvrir de nouveaux horizons.
Pour être efficace, la taxe sur les transactions financières devra d’abord être la plus large possible, et couvrir l’ensemble des produits dérivés et toutes les formes de spéculations sur les marchés. Le trading à haute fréquence ne saurait en être exclu malgré le fort lobbying dont il fait l’objet. C’est notam