Environ 300 salariés du fabricant d'électroménager FagorBrandt ont manifesté mercredi au siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), où se tenait un comité central d'entreprise (CCE), avant de se rendre au ministère du Redressement productif à l'occasion d'une «réunion de travail», selon des sources syndicales.
La réunion à Bercy s'est terminée sans «réponses ni annonces probantes», selon les syndicats. Philippe Breger, secrétaire national CGT du CCE, s'est dit «un peu amer» à l'issue de cette rencontre sans «rien de positif (ni) rien de négatif». «On est tous assez déçus. On n'a pas appris grand chose», a déclaré pour sa part Christian Legay, délégué pour la CFE-CGC.
Deux offres de reprise de l'entreprise sont actuellement en lice. L'une émane du groupe algérien Cevital, qui prévoit de conserver uniquement les usines de Vendôme et Orléans de FagorBrandt, ainsi que le siège et les services après-vente, soit 1 200 des 1 800 salariés du groupe en France. L'autre, partielle, provenant de l'entreprise de plasturgie Variance Technologie, concerne les usines vendéennes de La Roche-sur-Yon et Aizenay.
Selon les syndicalistes, «le volet des marques est toujours en suspens». Les marques du fabricant d'électro-ménager doivent être rachetées à la maison mère espagnole, en liquidation judiciaire, par le repreneur potentiel, le groupe algérien Cevital.
«Il n'y a pas de solution claire» non plus concernant