PSA Peugeot Citroën a réduit sa perte nette en 2013, à 2,3 milliards d'euros contre 5 milliards un an plus tôt, malgré une dépréciation d'actifs de 1,1 milliard, et il compte arrêter de brûler des liquidités «en 2016 au plus tard», selon ses résultats publiés mercredi.
Le premier constructeur automobile français, qui va voir l'Etat et le chinois Dongfeng entrer à son capital, a souffert l'an dernier de la baisse des ventes en Europe, son principal marché, selon un communiqué. De plus, «les taux de change négatifs ont pesé sur les résultats», a expliqué son directeur financier, Jean-Baptiste de Chatillon, lors d'une conférence téléphonique. Ceci a conduit le groupe à passer une dépréciation d'actifs de 1,1 milliard d'euros, qui touche surtout sa branche automobile.
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PSA a réussi à réduire sa perte nette courante à 177 millions d'euros sur l'année, contre 560 millions un an plus tôt, malgré une baisse de son chiffre d'affaires de 2,4% à 54,1 milliards d'euros. La perte opérationnelle courante de sa division automobile ressort à 1 milliard, contre 1,5 milliard un an plus tôt. «Nous avons largement dépassé notre objectif de réduire la consommation de "free cash flow" (flux de trésorerie) opérationnel l'an dernier», s'est félicité Chatillon. PSA espérait brûler au moins deux fois moins de li