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Le G20 veut doper la croissance mondiale

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Club . Réunis ce week-end, les pays riches entendent porter la hausse annuelle de l’activité à 5% d’ici à 2018.
publié le 23 février 2014 à 20h36

Après la crise, la croissance. Cinq ans après la chute de la banque Lehman Brothers, et alors que les remous de la planète finance semblent s’être calmés, le G20 se donne comme objectif de booster l’activité économique.

Réunis à Sydney, en Australie, les ministres des Finances des vingt pays les plus importants sur le plan économique (85% de la richesse planétaire) ont déclaré vouloir augmenter de 2 points de pourcentage la croissance du PIB mondial d'ici à 2018. Soit plus de 2 000 milliards de dollars (1 455 milliards d'euros). «Nous mènerons des politiques ambitieuses mais réalistes pour augmenter notre PIB conjoint de plus de 2 points au-dessus de la trajectoire induite par les politiques actuelles au cours des cinq prochaines années», précise le communiqué final. Ce qui conduirait à une croissance de plus de 5% - le Fonds monétaire international (FMI) l'estimant cette année à 3,7% et à 3,9% en 2015. Avec, comme résultat espéré, «la création de nombreux emplois».

Cette initiative - qui reste une simple déclaration d'intention - était soutenue par la France, l'Australie, le Royaume-Uni et le FMI, face à une Allemagne réticente à fixer un objectif chiffré. Ce qui n'a pas empêché le ministre australien, Joe Hockey, de souligner «l'extraordinaire bonne volonté» des représentants des vingt principales économies à parvenir à un consensus, avant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20, en novembre, à Brisbane.

Une des façons de doper la crois