Un moteur 100% électrique sous le capot délivrant 420 chevaux et des accélérations dignes d'une Porsche (de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes), une autonomie théorique de 500 kilomètres si on n'appuie pas trop sur la pédale, le confort d'une Mercedes et la ligne d'une Aston Martin… Bienvenue à bord de la Tesla S. La «voiture du futur» de l'avis, bien sûr, de l'homme qui en a rêvé et l'a fait rouler, le multi-entrepreneur californien Elon Musk, qui a fondé Tesla Motors à Palo Alto voilà dix ans, avec le soutien financier d'un certain Google. Sa spécialité : la révolution technologique.
Ce milliardaire de 42 ans n’en est pas à son coup d’essai. Musk s’est fait connaître en créant le fameux service de paiement en ligne PayPal en 2000, racheté deux ans plus tard par eBay pour 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). Il a fondé dans la foulée la société Space X spécialisée dans les lanceurs de fusées qui concurrence aujourd’hui Arianespace. Et son dernier projet est digne d’un roman de SF : mettre au point un «hyper-TGV» permettant de relier Los Angeles à San Francisco en trente minutes. Les passagers de l’Hyperloop voyageraient dans un tube sous vide à l’intérieur d’une capsule propulsée à 1 000 km/h par un champ magnétique… Totalement fou.
Mais la priorité d'Elon Musk, c'est bien de transformer radicalement le marché de l'automobile, en inaugurant avec Tesla l'ère de la voiture alliant enfin plaisir de conduite et zéro émission de CO2. Après avoir conquis le