«Le nouveau Steve Jobs», «le véritable Iron Man», «un Léonard de Vinci du XXIe siècle»… La presse internationale rivalise de superlatifs pour célébrer l'étoile montante de la Silicon Valley depuis qu'Elon Musk a annoncé qu'il voulait faire voyager les Californiens à plus de 1 000 km/heure dans un tube. Personne ne sait si ce projet total crazy de TGV du futur verra le jour. Il s'agit d'abord d'un formidable coup de com de la part de ce milliardaire de 42 ans qui rêve aussi de coloniser Mars. Mais le buzz autour du serial entrepreneur (PayPal, Space X, Tesla, etc.) branché sur le XXIe siècle ne doit pas éclipser la révolution qu'il a déjà initiée. Avec sa firme Tesla Motors - dont le nom rend hommage à Nikola Tesla, l'inventeur de l'alternateur électrique -, ce docteur en physique de Stanford est peut-être en train de faire entrer la civilisation de l'automobile dans l'ère de l'après-pétrole. Celle de la voiture 100% électrique émettant zéro CO2, connectée, agréable à conduire, et surtout que l'on n'a pas besoin de recharger tous les 100 km. La firme californienne a réussi une gageure technologique en mettant au point un bloc de batteries délivrant une puissance de 85 kWh, avec une autonomie de 400 à 500 km. Un défi industriel qu'aucun constructeur n'avait relevé jusque-là, les uns pariant sur la sobriété de la consommation, les autres sur l'hybride électrique-essence ou diesel. Les 25 000 modèles vendus par
Éditorial
The next big thing
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publié le 23 février 2014 à 18h46
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