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Transition énergétique : la loi voulue par les ONG

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Environnement. Face aux multiples reports du texte, les associations présentent leur propre projet.
La transition énergétique est en mesure de créer de l'emploi, selon les spécialistes présents au Forum de Toulouse Midi-Pyrénées. (Photo Sascha Schuermann. AFP)
publié le 26 février 2014 à 21h26

La loi sur la transition énergétique «sera l'un des textes les plus importants du quinquennat». François Hollande l'a juré en septembre. Celle-ci doit esquisser un nouveau modèle énergétique : davantage de sobriété, moins de fossiles et de nucléaire, plus de renouvelables. Las, près de huit mois après la fin du grand «débat national» (DNTE) organisé par le gouvernement, qui a mouliné pendant neuf mois dans l'indifférence générale, la «rédaction du projet de loi patine et le gouvernement a de plus en plus de mal à donner le change».

C'est le constat établi hier par neuf ONG, dont France Nature Environnement (FNE), le Réseau action climat ou le Cler - réseau pour la transition énergétique. La preuve, selon elles ? Après une réunion annulée in extremis en février, il n'y aura pas de texte sur la table aujourd'hui, lors de la réunion de la commission du Conseil national de la transition énergétique (CNTE) dédiée au projet de loi. Pas plus que lors de la prochaine, le 20 mars. Confirmation au ministère de l'Ecologie : «Il n'a jamais été question de mettre le texte sur la table lors de ces réunions. Il sera transmis au CNTE en même temps qu'au Conseil économique, social et environnemental, début avril.» Face à ces «atermoiements» et aux engagements présidentiels «sans cesse remis en cause par certains ministres de la rive droite», les ONG ont présenté hier leur «vrai» projet de loi.

«Il s'appuie à 80% sur des mesures consensuelles de