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Libération

A Morlaix, l’espoir «d’un effet déclencheur»

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Contestation. Les Bonnets rouges se sont retrouvés samedi lors des premiers «états généraux de Bretagne».
publié le 9 mars 2014 à 21h36

Après l’automne, les dégradations de portiques écotaxes et les rassemblements de Quimper et Carhaix, y aura-t-il un printemps des «Bonnets rouges» ? C’est la menace qu’ont laissé planer les leaders du mouvement lors des premiers «états généraux de Bretagne» organisés par le collectif Vivre, décider et travailler au pays, et qui se sont tenus samedi à Morlaix (Finistère). Avec, au menu, dans la grande salle du parc des expositions de Langolvas : sandwichs merguez, bière Coreff, interventions d’universitaires, de chefs d’entreprise et restitution des 15 000 doléances récoltées par les comités locaux du mouvement ces derniers mois.

Flambée. «Nous appelons maintenant le président de la République à venir en Bretagne écouter nos revendications», a martelé Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère et coleader des Bonnets rouges, qui a promis une nouvelle flambée de colère «si le gouvernement continue à être autiste». «S'il n'y a pas de réaction de la part du gouvernement, du président de la République, a-t-il prévenu, il est évident qu'il y aura un printemps des Bonnets rouges qui sera beaucoup plus radical» qu'à l'automne, lorsque le mouvement avait rassemblé des milliers de personnes dans le Finistère, à Quimper, puis à Carhaix. Coiffé du bonnet écarlate comme les 3 000 participants, le politologue Romain Pasquier a lui aussi invité le gouvernement au «dialogue», estimant que la situation