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Libération

Fibre, 4G : l’investissement y est

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publié le 9 mars 2014 à 21h36

C’est le nerf de l’innovation. Dans l’Hexagone, les milliards continuent d’être déversés par des opérateurs qui se tirent la bourre. 2012, année torride du point de vue de la concurrence, a même battu tous les records avec 7,3 milliards d’euros injectés dans le fixe ou le mobile. Et même 10 milliards d’euros si l’on y ajoute les 2,7 milliards engloutis dans l’achat de fréquences, le carburant des réseaux mobiles.

Avance. Mercredi, l'ANFR, le gendarme des fréquences qui tientle décompte des antennes déployées dans le mobile, salue l'avance considérable des acteurs dans le déploiement de la 4G, le très haut débit mobile et la Rolls des réseaux. Avec 13 599 sites autorisés à émettre au 1er mars, ils ont pris trois à quatre ans d'avance par rapport au calendrier fixé par leur licence. Bouygues assure couvrir 63 % de la population. Orange en est à 50 % et SFR le talonne à 40 %, quand leur obligation se situe à 25 % d'ici à 2015.

C’est l’aiguillon Free qui a piqué les opérateurs au vif. Echapper au carnage sur la 3G, bradée sous les 20 euros, pour les faire migrer vers des forfaits premium et sur un réseau tout neuf.

«Poche». A la course à la construction du plus beau réseau mobile, s'ajoute le challenge autour du futur réseau de fibre optique qui doit desservir, d'ici à 2022, 80 % des logements. Jusqu'à présent, en dépit de la pression sur les marges, les opérateurs ont maintenu l