Le consommateur est le grand gagnant depuis l’entrée en lice de Free Mobile. Mais le mouvement de baisse des forfaits mobiles avait, en réalité, commencé bien avant le 19 janvier 2012, quand le provocateur Xavier Niel, dévoilant ses offres dans un show millimétré, a accusé ses concurrents de pigeonner leurs clients.
Exemple avec Orange : en 2009, l'abonné rapportait 42,90 euros en moyenne à l'opérateur. En 2011, c'est 4 euros de moins. Et à la fin 2013, c'est presque 12 euros d'économies mensuelles sur sa facture. Près de 150 euros par an. Alors que, dans le même temps, l'opérateur lui en donne plus : en débit et en services. Même dégringolade chez SFR ou Bouygues Telecom. Xavier Niel est même salué au lendemain de son irruption par Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, pour avoir fait «plus pour le pouvoir d'achat des Français que Nicolas Sarkozy en cinq ans».
Low-cost. Pour les adeptes du «low-price», qui ne se focalisent pas sur l'achat d'un nouveau smartphone, la chute est plus vertigineuse encore. B & You, Red ou encore Sosh, les marques low-cost, respectivement de Bouygues, SFR et Orange, qui draguent ces clients-là, réajustent leurs offres sur Free et son forfait à 20 euros.
Les études donnent, en moyenne sur la période tous marchés confondus, 15% de baisse des prix depuis 2011. Et ce bénéfice ne se limite pas à un geste pour les simples consommateurs. Il profite aussi aux entreprises. Sur les 40 milliard