Free vote pour Bouygues. Dans la recomposition actuelle du secteur des télécoms, Xavier Niel, le fondateur de Free, a dit hier, en marge de la présentation de ses - bons - résultats, tout le bien qu’il pensait d’une union de Bouygues Telecom avec SFR. Depuis que Vivendi a annoncé son intention de vendre SFR, c’est Numericable, le câblo-opérateur lui aussi candidat au rachat, qui semblait tenir la corde. Mais, depuis que le groupe Bouygues a lancé sa machine de guerre pour ravir SFR, les obstacles semblent s’aplanir les uns après les autres. Et les alliés surgissent, comme l’ex-ennemi Free.
Xavier Niel a ainsi expliqué qu'il était entré en scène mercredi, juste après le dévoilement de l'offre généreuse de Bouygues sur SFR - 10,5 milliards d'euros en cash. «Un coup de fil passé mercredi par Maxime[Lombardini, le directeur général de Free, ndlr] à un avocat», a-t-il dit, à charge pour lui d'établir le contact avec Bouygues. Objet de l'appel : acheter le réseau mobile de Bouygues et une partie de ses licences 2G, 3G et 4G.
Affaire gigogne
Le deal sous haute pression s'est achevé dans la nuit de vendredi à samedi. Il sera médiatisé dimanche par le JDD (lire Libération d'hier). Xavier Niel a justifié ainsi cette affaire gigogne d'un Free qui achète le réseau de Bouygues, qui achète lui-même les abonnés et le ré