Après la situation, la surface, l'état général, le cadre et le charme, un nouveau critère devrait bientôt jouer un rôle déterminant dans le choix et le prix d'un logement : sa valeur verte. C'est-à-dire celle que lui confère sa qualité environnementale : performance énergétique, mais aussi qualité des matériaux, gestion des déchets et eaux usées, capacité à produire une énergie renouvelable, etc. Ces atouts influent déjà sur le choix de notre home sweet home : on préférera toujours une maison bien isolée à une passoire énergétique. Et l'acheteur est généralement prêt à consentir un effort financier si le logement convoité a été rénové, isolé, voire équipé de panneaux photovoltaïques ou d'une pompe à chaleur. Mais, obnubilés par leur plus-value, les propriétaires n'en ont pas encore conscience, ils réaliseraient sinon les travaux nécessaires avant de vendre.
«Lettre». Le gain énergétique et environnemental serait énorme : le bâtiment représente environ 40% de la consommation d'énergie et 25% des émissions de gaz à effet de serre de l'Hexagone. D'où l'intérêt des recherches que mènent experts et acteurs du marché pour développer une méthodologie de calcul de cette fameuse «valeur verte». Le principal indicateur est le prix que le marché est disposé à payer pour un logement présentant une performance énergétique intéressante. On mesure cette dernière via le diagnostic de performance énergétique (DPE), désormais obligatoire