Edimbourg est vraiment une belle ville, verte et aérée, avec son château perché sur son promontoire et son architecture élégante. Mais son éclairage la dessert. La nuit, mais aussi une bonne partie des courtes journées d'hiver, la ville baigne dans un halo jaune orangé assez lugubre. Ce n'est toutefois pas son atmosphère nocturne qui a décidé le conseil municipal à remplacer ses vilaines ampoules au sodium par des lumières blanches, LED (diodes électroluminescentes) et lampes fluorescentes à longue durée de vie. «On a regardé la question des coûts», explique Jim Orr, le «champion de la soutenabilité» (c'est vraiment son titre) au conseil municipal d'Edimbourg. «Les ampoules que nous utilisons sont inefficaces, elles dégagent de la chaleur et créent de la pollution lumineuse parce que la lumière n'est pas dirigée.»
Options. Le plan global de déploiement doit encore être finalisé, mais l'option retenue à ce jour est la suivante : installer des LED dans les rues principales, où le besoin de puissance est le plus élevé et qui représentent plus de 60% de la consommation électrique de la ville, et des lampes fluorescentes dans les quartiers résidentiels, en raison de leurs coûts d'achat moins élevés.
Le conseil municipal a calculé que le remplacement des 63 418 lampes des rues de la capitale écossaise pourrait lui permettre de diviser par deux sa facture d’électricité, de 2,97 millions de livres actuellement (3,2 milli