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Libération
Récit

Un bon air de campagne à Paris

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Le pic de pollution a été l’occasion d’échanges houleux entre candidats à la mairie.
Mobilisation d'EE-LV devant l'hôtel de ville à Paris, le 14 mars. (Photo François Guillot. AFP)
publié le 16 mars 2014 à 21h16
(mis à jour le 17 mars 2014 à 19h17)

Pour qui trouvait la campagne parisienne un peu plate, voici un pic qui réveille. Depuis samedi, cinquième journée de haute pollution atmosphérique dans la capitale, les invectives volent d'un QG à l'autre. Hier matin, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, jusque-là très prudente sur le sujet de la pollution, a mis le feu aux relations plutôt égales qu'elle entretient avec ses futurs alliés verts, accusant lors d'une conférence de presse le vice-président Europe Ecologie-les Verts d'Ile-de-France, Pierre Serne, d'avoir voté une commande de bus diesels en échange d'avantages en matière de gratuité des transports. L'intéressé a failli s'étrangler :«En décembre, le PS parisien a voulu qu'on annule les commandes déjà passées. Mais les bus étaient en construction, nous aurions dû payer deux tiers du prix des bus sans les avoir, alors qu'ils étaient bien moins polluants que ceux qu'ils allaient remplacer… C'est hallucinant d'arriver à ce niveau de démagogie !» a-t-il dit l'AFP. Sur Twitter, il a appelé Hidalgo à revenir sur son «mensonge».

«Agression caractérisée». Pour Christophe Najdovski, candidat EE-LV à Paris, très en pointe depuis que la pollution s'est abattue sur la ville, il s'agit d'une «agression caractérisée» : «Anne Hidalgo est restée silencieuse pendant plusieurs jours, et tout ce qu'elle trouve, c'est attaquer Pierre Serne ! Cette polémique inutile masque la faiblesse de ses propositions et son ina