L'accord sur de nouvelles règles pour l'assurance chômage pourrait n'intervenir que demain, vendredi. Patronat et syndicats, qui se retrouvaient aujourd'hui au siège du Medef pour une cinquième et dernière séance de négociation, n'étant pas parvenu, en fin de journée, à se retrouver sur une position commune. «Il y a du soleil, il y a une manif [les intermittents, ndlr], espérons que ce sera la journée du bonheur jusqu'au bout, lançait rieur Eric Aubin, négociateur pour la CGT. Et que le nouveau texte du Medef ne va pas faire la peau aux demandeurs d'emploi.»

En début d'après-midi, ledit texte était remis aux syndicats. Et on riait déjà moins. Le même Aubin, avant d'aller plancher en délégation pendant deux heures, fustigeait alors un projet qui «n'est acceptable par personne». Le Medef, de son côté, jouait la responsabilité : «Il faut un accord qui permette de créer de nouveaux droits pour les chômeurs, pas un accord a minima. Il est inenvisageable que l'on ne prenne que quelques mesures à la marge», prévenait son vice-président, Jean-François Pilliard. Pour mémoire, la dette cumulée de l'Unedic pourrait atteindre les 22 milliards d'euros à fin 2014, voire plus de 40 milliards en 2017, «si on ne fai