Menu
Libération

Des transports à pleins gaz

Article réservé aux abonnés
EcoFuturdossier
Le gaz naturel pourrait servir de carburant à nos véhicules.
publié le 23 mars 2014 à 17h46

Camions, trains, bateaux… Le GNL risque de devenir un concurrent sérieux pour le gazole et les carburants pétroliers utilisés en mer et sur le rail, que l’on sait bourrés de soufre et émetteurs de particules. Mi-janvier, la compagnie Brittany Ferries a commandé aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) un premier navire ainsi propulsé. Aux Etats-Unis et en Russie, on songe à convertir des flottes entières de locomotives, d’autant que le boom du gaz de schiste a fait chuter le prix de la molécule. En Europe, où le rail est souvent électrifié, c’est le marché du transport terrestre sur longue distance qui pourrait basculer, Espagne en tête. La péninsule a déjà immatriculé 180 camions au GNL.

Cuisinière. Le GNL n'est autre que du gaz naturel à l'état liquide. A son arrivée dans les ports, les navires méthaniers le livrent habituellement à des centrales électriques. Il peut aussi repasser à l'état de gaz et partir dans le réseau souterrain, direction votre chaudière ou votre cuisinière. «Nous livrons même certains industriels éloignés du réseau, qui le regazéifient eux-mêmes sur site, en lieu et place du butane, du propane ou du fioul», explique Joaquin Mendiluce, directeur pour l'Europe de Gas Natural Fenosa. Cette compagnie espagnole a signé un accord avec le port de Barcelone pour encourager l'usage du GNL comme carburant maritime et terrestre. Avant de partir à la regazéification, une partie des flux seront sto