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Libération

Rachat de SFR : Bouygues prêt à payer d'énormes dédommagements à Vivendi en cas d'echec

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D'après «la Tribune» et «les Echos», Bouygues pourrait allonger un demi-milliard d'euros si l'opération échouait pour des raisons de concurrence.
Martin Bouygues, patron du groupe Bouygues, à Meudon, près de Paris, le 1er octobre 2013 (Photo Eric Piermont. AFP)
par AFP
publié le 25 mars 2014 à 9h45

Bouygues a ajouté une clause à sa proposition améliorée de reprise de SFR déposée en fin de semaine dernière, se disant prêt à payer d'énormes dédommagements au propriétaire Vivendi si l'opération devait échouer pour des raisons de concurrence. C'est ce qu'affirme mardi la Tribune, qui évoque un montant compris entre 500 millions et un milliard d'euros. Une autre source citée par le site financier évoque pour sa part une somme maximum de 500 millions.

Le quotidien les Echos, qui a confirmé l'information de manière indépendante, évoque pour sa part un chiffre plus proche des 500 millions.

Un rejet par les autorités de la concurrence de la fusion de SFR et de Bouygues Telecom, les numéros deux et trois français du secteur, représente pour Vivendi l’une des principales fragilités de l’offre de Bouygues. Cette clause jouerait aussi si les concessions exigées par l’autorité de la concurrence devaient se révéler trop importantes, réduisant ainsi d’autant les synergies espérées de la fusion, estimées à 10 milliards d’euros, ajoutent les deux médias.

Pour atténuer les inquiétudes des autorités de la concurrence, Bouygues s'est déjà engagé à céder, en cas de succès de son offre, son réseau mobile au quatrième larron du secteur, Free (Iliad) moyennant 1,8 milliard d'euros. Le groupe a aussi