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Libération

Bouygues rassure sur le maintien des emplois

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Martin Bouygues a écrit à Vivendi et SFR pour renforcer ses engagements sur le front de l'emploi.
Une boutique SFR. (Photo Eric Piermont. AFP)
publié le 27 mars 2014 à 21h19

Et de deux ! Après Numericable, Bouygues écrit à Vivendi pour l'assurer du maintien des emplois dans le cas où il l'emporterait pour racheter SFR. La surenchère autour du cash mis sur la table, se double ainsi d'une surenchère sur le social. Bouygues répond ainsi aux inquiétudes des syndicats de SFR avec 48 heures de retard sur son compétiteur, le câblo-opérateur, Numericable.

Mais le retard a été mis à profit pour muscler la réponse. Il n'y aura «aucun licenciement économique collectif, plan social, plan de départ volontaire», écrivent Olivier Roussat, le PDG de SFR, et Martin Bouygues, le président du groupe de BTP. Numericable et Bouygues sont aussi à égalité sur la durée de la protection : 36 mois à compter de la signature de l'accord de rapprochement que Bouygues situe dans sa missive avant la fin du premier semestre 2014.

Bouygues tâcle ensuite son adversaire : «cet engagement est d'une grande clarté et nous ne l'assortissons, quant à nous, d'aucune condition restrictive». L'opérateur cible très explicitement la périphrase servie par Altice dans sa missive, pour déroger à ses promesses de ne pas licencier : ce dernier avait invoqué «un revirement économique imprévisible», une sorte de cas de force majeure qui pouvait le délier de sa parole.

«Nous, ce n'est pas un engagement sur le mode "quand il fera beau, sauf quand il