Quatre élus de la CGT Goodyear Amiens-Nord, interpellés mercredi matin dans le cadre d'une enquête pour violences, dégradations et menaces, sont ressortis libres jeudi soir après 38H de garde à vue, a-t-on appris de source syndicale. «On a été relâchés (jeudi) en début de soirée sans convocation. Je n'irai pas en prison», a déclaré Mickaël Wamen, leader de la lutte des salariés de Goodyear Amiens-Nord contre la fermeture de leur usine, finalement annoncée en janvier 2013. Il avait été placé en garde à vue mercredi avec quatre autres élus CGT dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par un juge d'instruction sur plainte avec constitution de partie civile de la CFE-CGC, avait expliqué le parquet d'Amiens. L'un d'entre eux avait été laissé libre dès mercredi.
Cinq élus de la CGT Goodyear Amiens-Nord ont été placés en garde à vue, mercredi matin, dans le cadre d’une enquête pour violences, dégradations et menaces. Les cinq élus ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par un juge d’instruction sur plainte avec constitution de partie civile, a expliqué le parquet d’Amiens. Parmi les cinq élus CGT, dont un a été laissé libre dès mercredi, se trouve notamment Mickaël Wamen, leader du combat des salariés de Goodyear Amiens-Nord contre la fermeture de leur usine, finalement annoncée en janvier 2013.
Dans un communiqué, la CGT affirme que ces gardes à vue répondent «à la demande du syndicat CFE-CGC». «Nous, on deman