De un à dix : c’est l’écart entre les différents coûts du travail en Europe en 2013, selon les dernières statistiques livrées hier par Eurostat. De 3,70 euros de l’heure en Bulgarie, pour le plus bas, jusqu’à 40,10 euros en Suède pour le plus élevé. Ce coût moyen de la main-d’œuvre, harmonisé par Bruxelles, comprend les salaires, auxquels s’ajoutent les coûts non salariaux, tels que les cotisations sociales.
En moyenne, le coût de la main-d’œuvre atteint 23,70 euros au sein de l’Union européenne et 28,40 euros pour la zone euro. En progression, dans les deux cas, de près de 10% par rapport à 2008. Sans surprise, c’est au sein des pays de l’Est, derniers arrivés dans l’UE, que se situent les salariés les moins chers. Notamment en Bulgarie et Roumanie, où le coût du travail atteint respectivement 3,70 et 4,60 euros, malgré une hausse de 44% et 32,8% en cinq ans. Dans le peloton de tête : la Suède (40,10 euros de l’heure), le Danemark (38,40 euros), la Belgique (38 euros), le Luxembourg (35,70 euros) et la France (34,30 euros). Au sein de la zone euro, les hausses les plus marquées, sur les cinq dernières années, ont été enregistrées en Autriche (+18,9%), en Slovaquie (+17%) et en Finlande (+15,9%). Parmi les pays où cet indicateur baisse : la Grèce, qui après plusieurs années d’austérité, dévisse de 18,6%, pour s’établir à 13,60 euros de l’heure. Le Portugal connaît aussi une diminution, mais dans une moindre mesure (- 5,1%) .
Dans le match France-Allemagne, l’Hexagone affiche t