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FagorBrandt : la reprise se précise

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Faillite. Un tribunal espagnol a validé l’offre de Cevital et un jugement doit être très bientôt rendu en France.
Manifestation d'employés de Fagor, le 22 novembre à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
publié le 11 avril 2014 à 20h16

C’était quitte ou double : la liquidation ou la reprise. Presque six mois après le dépôt de bilan, les salariés du groupe d’électroménager FagorBrandt entrevoient enfin le bout du tunnel. La situation s’est débloquée vendredi matin côté espagnol, où se trouve leur maison mère en faillite, Fagor. Le tribunal de commerce de Saint-Sébastien a en effet accordé in extremis son feu vert au groupe algérien Cevital pour l’acquisition des marques de FagorBrandt (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich…). Depuis le 14 mars, le dénouement se trouvait entre les mains du tribunal basque, qui exigeait 35 millions d’euros pour ces marques et qui a finalement accepté les 25 millions conclus entre le conglomérat algérien Cevital et l’espagnol Fagor.

Côté français, une audience de la dernière chance, sur laquelle la veille encore planait la liquidation, s’est tenue vendredi après-midi au tribunal de Nanterre. Les offres de reprise de FagorBrandt, à commencer par celle de Cevital, devaient y être examinées. Le tribunal devrait mettre sa décision en délibéré à lundi ou mardi.

Avec l'accord validé sur les marques, l'ancien numéro 1 français du secteur, en redressement judiciaire depuis le 7 novembre, «échappe à la liquidation pure et simple. C'est une grande satisfaction, ça sauve 1 200 emplois» sur 1 800 , a commenté Philippe Bregern (CGT). L'entreprise avait pu continuer la production jusqu'en mars grâce à un prêt de l'Etat, mais elle était «au bout du bout», avaient prévenu les s