La chaîne américaine de cafés Starbucks, conspuée au Royaume-Uni pour ses méthodes d'optimisation fiscale, a annoncé mercredi qu'elle allait déplacer d'Amsterdam à Londres son siège régional pour ses activités européennes, moyen-orientales et africaines, à la fin de l'année. Une «décision [qui] parle d'elle-même, pour Kris Engskov, le président Europe, Moyen-Orient et Afrique du groupe. Londres est l'endroit idéal pour développer notre activité européenne.»
Un déménagement qui, en plus d'être commercial, a un aspect politique, puisque le champion de l'évasion fiscale «paiera plus d'impôts au Royaume-Uni», comme l'a indiqué Starbucks.
Fin décembre 2012, la chaîne de cafés, de la même manière que des multinationales florissantes comme Google, Amazon et Apple, avait été passée au gril par une commission parlementaire britannique pour ses pratiques fiscales. Le groupe avait annoncé dans la foulée qu’il renonçait à ces pratiques et allait payer environ 20 millions de livres supplémentaires (24 millions d’euros) d’impôts en 2013 et 2014. Starbucks renonçait ainsi à bénéficier des exemptions liées au paiement de royalties pour l’utilisation de la marque ou à transférer des revenus vers d’autres filiales, des techniques fiscales qu’il utilisait pour payer le moins d’impôts possible. Pour le gouvernement br