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Menacé, Airbnb fait le ménage à New York

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Tourisme. Sous la pression de l’Etat, le site de location entre particuliers supprime 2 000 annonces.
La ville de New York , en mai 2013. (Photo Spencer Platt. AFP)
publié le 22 avril 2014 à 19h46

Le site de location Airbnb prend les devants face aux menaces de l’Etat de New York. Le spécialiste de la location en ligne d’appartements entre particuliers a retiré autour de 2 000 annonces de sa plateforme d’échange. Airbnb prétend que ce ménage vise à écarter les logements qui ne correspondent pas aux normes de convivialité dont se rengorge la start-up. En réalité, c’est une requête de l’Attorney General de New York, Eric Schneiderman, parti en guerre contre les locations et sous-locations illégales, qui motive le nettoyage des fichiers.

Interdit. Selon le New York Post, le procureur devait déposer mardi une demande pour obtenir l'identité des loueurs auprès des tribunaux new-yorkais. Presque les deux tiers des 19 500 appartements proposés sur le site, le sont en violation de la loi, selon l'analyse des autorités de l'Etat. Il s'agit d'appartements loués dans leur intégralité, ce qui est interdit. La loi impose, en effet, la présence du résident permanent pour les locations de moins de trente jours. Autre découverte des enquêteurs : plus de 200 offres seraient le fait de cinq «hôtes» seulement, ce qui suggère que des tiers en ont fait un business pour le compte de leurs propriétaires.

La sous-location illégale devient une menace pour Airbnb sous toutes les latitudes, en particulier dans les lieux touristiques où l'affluence fait flamber les prix. Sur la déclinaison de son site pour la France, Airbnb prend soin de dégager sa re