Voiture de tourisme avec chauffeur (VTC) ou taxi ? Le député socialiste Thomas Thévenoud a déposé hier à Manuel Valls un rapport comprenant trente propositions qui semblent faire pencher la balance en faveur des seconds. C'est d'ailleurs l'un des rares points sur lesquels s'accordent les deux belligérants d'un conflit qui a explosé en février. Aussi, lorsque Christian Delomel, le président de la Chambre syndicale des artisans taxis de Paris (CSAT), salue un rapport qui «va dans le bon sens», Yan Hascoet, PDG de la société Chauffeur-privé, confirme : «Ces mesures sont de toute évidence favorables aux taxis.»
Modernisation. Un des points les plus épineux est la question du monopole de la maraude pour les taxis, à savoir la possibilité de stationner ou de circuler sur la voie publique dans l'attente d'un client. Le rapport réaffirme l'interdiction de cette pratique pour les voitures de tourisme et y greffe le problème de la géolocalisation des VTC, proposée par plusieurs applications smartphone. Ouf de soulagement de Christian Delomel : «C'est par là que commence la concurrence loyale et donc l'acceptation des VTC sur le marché par les chauffeurs de taxi.» Seulement, dans le camp d'en face, on s'interroge. Pour Yan Hascoet, la géolocalisation ne peut en aucun cas être assimilée à de la maraude, «ces applications ne font qu'informer l'usager de la localisation d'un véhicule afin de connaître le temps d'attente.