Comme un clin d'œil aux énergies douces. Et un pied de nez au nucléaire, à 25 kilomètres de l'usine Areva de recyclage des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires, premier centre industriel mondial de ce type situé à La Hague. Alors que les premières assises nationales des énergies marines renouvelables (EMR) accueillaient les professionnels du secteur à la Cité de la mer de Cherbourg le 8 avril, la cité du Cotentin affichait un avis de grand soleil et de grand vent. De quoi donner du sens aux propos des acteurs du secteur, au premier rang desquels Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). «Les énergies renouvelables sont une solution et non un problème, a-t-il martelé, et pour ce faire, il est plus que jamais indispensable d'exploiter les formidables ressources et énergies de la mer.» Et de citer le visionnaire Jules Verne et son capitaine Nemo dans Vingt Mille Lieues sous les mers (1869) où il est question d'«énergie stockée dans les océans». Ou encore Victor Hugo dans Quatre-Vingt-Treize (1874): «Réfléchissez au mouvement des vagues, au flux et reflux, au va-et-vient des marées. Comme la Terre est bête de pas employer l'océan.»
Avancées . Un propos littéraire introductif mis en perspective avec le «formidable potentiel de la France», deuxième façade maritime mondiale, en matière d'énergies marines renouvelables, selon le président