Vagues, marées, houle, vent, chaleur et fraîcheur des eaux… Les deux conventions qui se sont tenues à Cherbourg se sont employées à le démontrer : le potentiel de la mer en matière énergétique est illimité. Et si les océans comptent encore pour quantité anecdotique dans l’électricité mondiale, les énergies marines renouvelables (EMR) représentent une ressource crédible face au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources fossiles, d’une demande énergétique croissante et d’une volonté progressive de réduire l’énergie nucléaire. Reste que les différentes EMR n’en sont actuellement pas au même stade de maturité et de développement. Tour d’horizon des principales forces en présence.
L'énergie éolienne offshore C'est l'EMR la plus mature puisqu'elle est déjà en exploitation dans quelques pays, même si des améliorations sont encore nécessaires pour optimiser la technologie. Il s'agit de poser des éoliennes en mer sur des plateformes ancrées (fondations immergées) ou flottantes pour exploiter le vent du large. «Cette technologie est le grand frère, le précurseur», estime le Syndicat des énergies renouvelables. Grâce à de fortes vitesses de vent, l'Europe du Nord présente des caractéristiques significatives. Selon des études scientifiques, la France présente le deuxième potentiel européen. L'Hexagone verra ses quatre premiers champs éoliens offshore sortir de mer et entrer en activité à partir de 2020 : Fécamp (Seine-Maritime)