Le conseil d'administration d'Alstom s'est prononcé mardi soir pour l'offre de l'américain General Electric, en concurrence avec l'allemand Siemens pour reprendre la branche énergie du fleuron industriel français, au terme d'une réunion guettée de près par le gouvernement, soucieux de préserver l'emploi. «Alstom a approuvé l'offre de GE», a-t-on indiqué de source proche du dossier à l'AFP, alors que les deux groupes se sont refusés à tout commentaire.
Selon «Le Figaro», les administrateurs d'Alstom ont accepté à l'unanimité cette offre, «ferme et financée», qui propose de racheter les activités énergétiques du groupe pour plus de 10 milliards d'euros. Le journal précise toutefois sur son site internet qu'Alstom a commandé une expertise indépendante de l'offre de GE, ouvrant une période d'un mois qui liera le groupe américain et pendant laquelle le Français n'aura pas le droit de démarcher d'autres acquéreurs potentiels, même s'il pourra examiner toute proposition alternative qui lui sera faite.
La bataille pour la branche énergie d’Alstom, qui représente près de trois quarts des activités du groupe, s’était intensifiée mardi avec l’annonce par Siemens d’une offre de rachat concurrente de celle de son rival américain. Il avait manifesté son intérêt dimanche, quelques jours après la révélation de discussions avancées entre G