Le ministre de l'Economie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mercredi à l'Assemblée nationale que le dossier Alstom n'était «pas plié» et que le gouvernement avait «été entendu», et il s'est prononcé pour «des alliances» et pas «des absorptions».
«Ce n'est pas plié. Nous avons été entendus. Nous avons un mois pour décider», a déclaré le ministre, entendu par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée. «Nous avons devant nous plusieurs semaines» et «le gouvernement compte utiliser ce temps pour défendre les intérêts industriels de la nation», a dit Montebourg. «Nous disons "bienvenue aux investisseurs, que ce soit Siemens ou General Electric", mais nous défendons notre souveraineté comme tous les Etats, et c'est naturel et légitime», a-t-il dit.
Arnaud Montebourg a souligné que l'Etat avait «des exigences» qui «ont été formulées» : «des alliances oui, des absorptions non !», en expliquant que «les centres de décision sont un sujet fondamental». Pour le ministre, «l'intervention du gouvernement a permis: 1) l'amélioration des offres de General Electric, 2) la survenance d'une offre dans laquelle il est possible d'ouvrir le choix, 3) la possibilité pour le gouvernement de construire une stratégie industrielle dans laquelle les choix sont ouverts».
Arnaud Montebourg a d'autre part indiqué qu'il avait été saisi la veille par les syndi