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Libération
Reportage

Défilés du 1er Mai : le «pacte» responsable des désaccords

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Syndicats . CGT et CFDT ont célébré séparément la Fête du travail, pour la deuxième année consécutive, après cinq ans d’union sous Sarkozy.
publié le 1er mai 2014 à 20h06

Les «pour» le matin, les «contre» l'après-midi. Entre Bastille et Nation, hier à Paris, le cortège emmené par la CGT et FO s'est employé à dénoncer la politique du gouvernement, et notamment le «pacte de responsabilité», sous des slogans tels que «Hollande trahit le peuple». Plus tôt dans la journée, un rassemblement CFDT-Unsa à Stalingrad, placé sous le signe de l'Europe (laquelle «peut être une solution, même si actuellement les politiques menées […] posent problème»), était là pour défendre l'orientation économique de l'exécutif.

Les organisations syndicales devraient se retrouver le 15 mai pour exprimer leur mécontentement face au gel du point d’indice des fonctionnaires, mais les deux principales centrales ont célébré la Fête du travail dans leur coin, pour la deuxième année consécutive, après cinq ans d’union sous l’ère Sarkozy.

A 15 h 20, le serpentin humain et syndicaliste, formé par la CGT, FO, FSU, Solidaires, l'Unef ou encore la Jeunesse ouvrière chrétienne, entame sa progression au son de Bella Ciao, l'Internationale ou du Chant des partisans. La banderole de tête : «Unis contre l'austérité», devant une deuxième exigeant le «retrait du pacte Hollande-Medef». D'autres organisations, citoyennes celles-là, réclament, qui une intervention occidentale en Syrie, qui la fin de la peine de mort en Iran, qui davantage d'implication française «en Palestine».

Griefs. Si le mouv