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Libération

Assurance chômage : les intermittents restent en coulisses

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publié le 13 mai 2014 à 19h36

La nouvelle convention d'assurance chômage est dans le collimateur de la majorité. Après la demande de Martine Aubry, maire de Lille et ex-ministre du Travail, de «ne pas agréer le texte de la convention Unédic», et après la lettre de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, c'est au tour de la sénatrice EE-LV Marie-Christine Blandin d'interpeller François Rebsamen, ministre du Travail, sur le sort réservé aux intermittents du spectacle. La présidente de la commission culture au Sénat estime que l'agrément doit être suspendu «tant que l'accord ne sera pas davantage garant de la vie durable de notre tissu culturel et de la justice sociale, adossée à la solidarité interprofessionnelle».

Les missives pourraient se multiplier dans les prochains jours qu'elles n'y changeraient rien. L'avenir du texte - qui crée des droits rechargeables pour le régime général et maintient tout en le durcissant le régime des intermittents -, semble tout tracé. «Le ministre agréera l'accord», assure un proche de François Rebsamen, qui jure que ce dernier n'a pas le choix. Rue de Grenelle, on se félicite déjà d'avoir sauvé les meubles en conservant le régime, alors que ce dernier était menacé de disparition au début des négociations. Difficile, par ailleurs, dans un contexte de promotion du dialogue social, de revenir sur les décisions des partenaires sociaux. Dès aujourd'hui, les choses devraient donc s'accélérer. Réunis à Paris, les partenaires sociaux favorab