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Devant les ex-salariés de Gad, Martin Schulz s'engage pour une Europe des droits sociaux

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Candidat à la Commission européenne, l'actuel président du Parlement européen a fait campagne devant les anciens salariés de l'abattoir breton Gad.
En campagne avec Isabelle Thomas, tête de liste socialiste aux européennes pour la région Ouest, Martin Schulz s'est exprimé devant les ex-salariés de Gad, en présence du maire de Lampaul-Guimiliau Jean-Marc Puchois et du syndicaliste FO Oliver Le Bras, le 13 mai 2014. (Photo Fred Tanneau. AFP)
par AFP
publié le 13 mai 2014 à 16h30

Martin Schulz, le candidat des sociaux-démocrates à la Commission européenne, a défendu mardi la lutte contre le dumping social devant les anciens salariés de l'abattoir Gad SAS de Lampaul-Guimiliau. Venu pour une journée de campagne dans le Finistère avec la tête de liste socialiste aux élections européennes pour la région Ouest, Isabelle Thomas, Martin Schulz est venu échanger avec une trentaine d'anciens salariés de l'abattoir qui a fermé en octobre, supprimant 889 emplois. Il a promis, s'il est élu, une Europe qui renforce les droits sociaux.

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Devant des mines interrogatives, parfois sombres, le président du Parlement européen a relevé: «Nous vivons dans une Europe où il y a des libertés économiques mais pas d'égalité entre les droits de la liberté économique et les droits sociaux». Fustigeant «l'esclavage moderne» que constituent selon lui les abattoirs allemands qui emploient des «salariés avec un salaire de 2,50 euros de l'heure», il leur a lancé: «Je suis prêt à changer (ça), mais on a besoin d'une majorité» au Parlement.

«J’ai besoin d’une majorité»

«Il nous faut une Europe économique et sociale avec une justice sociale, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui!», lui a lancé, dans l'auditoire un salarié d'u