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Libération

Taxe de séjour : Paris veut traiter Airbnb au même régime que les hôtels

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L'adjoint au Tourisme entend demander aux sites de location entre particuliers une taxe d'hôtellerie.
(Photo Justin Sullivan. AFP)
par AFP
publié le 13 mai 2014 à 22h26

Jean-François Martins (ex-Modem), adjoint au maire de Paris chargé du Tourisme, entend étendre aux sites de location touristique entre particuliers tels que Airbnb la taxe de séjour acquittée par les hôteliers, a-t-il affirmé mardi. «Tous les établissements hôteliers payent cette taxe qui est la contribution des touristes aux services publics dont ils vont bénéficier : la propreté, la sécurité, les transports en commun, etc. (...) La question est (pour ces sites) qu'ils deviennent collecteurs d'une taxe qui concerne toute l'hôtellerie», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville. La taxe s'échelonne actuellement de 30 centimes à 1,50 euro par jour et par personne, en fonction du standing de l'hôtel, a-t-il précisé.

Jean-François Martins entend également demander aux sites de location comme Airbnb d'aider les pouvoirs publics à lutter contre la «spéculation» immobilière en les aidant à identifier «les propriétaires qui louent leur bien plus de 90 à 120 jours par an». La location épisodique par un particulier de sa résidence principale est autorisée par la loi, et ne nécessite pas d'autorisation particulière des pouvoirs publics. En revanche, la transformation d'un logement en meublé touristique passe à Paris par une autorisation préalable conditionnée à une compensation. Ainsi, un propriétaire qui transforme un mètre carré de logement en meublé doit faire l'opération inverse ailleurs (dans un rapport de un pour un dans les