Les autorités américaines veulent imposer une lourde amende à la banque française BNP Paribas, qu'elles accusent d'avoir aidé à contourner les sanctions à l'encontre de pays comme le Soudan, l'Iran et Cuba, a indiqué mercredi une source proche du dossier. Cette amende se chiffrera probablement en milliards de dollars, a précisé cette source, alors que le Financial Times et la presse américaine avancent mercredi le montant de 3,5 milliards de dollars.
D’après cette source ayant requis l’anonymat, rien n’a encore été décidé et la somme devrait être inférieure à ce montant, les discussions se poursuivant entre les parties. Une autre source avait indiqué la semaine dernière que le montant de la pénalité se situerait probablement autour de 2 milliards de dollars.
Lors de la présentation de ses résultats trimestriels, fin avril, BNP Paribas avait prévenu que les sanctions qu'elle encourait aux Etats-Unis pourraient largement excéder la provision qu'elle a constituée pour se couvrir (798 millions d'euros, soit 1,1 milliard de dollars). «Les discussions qui ont eu lieu pendant le premier trimestre 2014 (...) montrent qu'il existe une très grande incertitude sur les sanctions qui pourraient être décidées par les autorités des Etats-Unis à l'issue du processus : il ne peut être exclu que la pénalité excède très significativement la provision constituée», avait averti l'établissement.
Problème : les transactions étaient en dollars
Son directeur général Jean-Laurent Bonnafé s’est rendu la semaine dernière à New York e