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Libération

L'écotaxe s'attire les foudres de la classe politique

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Une mission parlementaire présentait ce mercredi un rapport qui suggère le maintien de cette taxe, mais avec des aménagements. Ségolène Royal, elle, juge que «le mot même d'écotaxe est condamné».
Segolène Royal le 14 mai à Paris. (Photo Alain Jocard. AFP)
par AFP
publié le 14 mai 2014 à 13h48
(mis à jour le 14 mai 2014 à 19h20)

Le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier a estimé mercredi que les pistes de travail présentées par le rapport de la mission d'information parlementaire sur l'écotaxe sont «raisonnables, applicables», et qu'il «appartient désormais au Premier Ministre de trancher». Il a salué la «qualité du travail» de la mission d'information présidée par le député (PS) Jean-Paul Chanteguet. Celle-ci préconise un maintien du système, avec certains aménagements comme l'instauration d'une franchise.

Interrogé sur les propos tenus par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, qui avait indiqué que l'écotaxe ne serait pas forcément appliquée, Frédéric Cuvillier s'est contenté de noter que «Ségolène apporte sa vision». Selon lui, «il faut que nous agissions en responsabilité, en mesurant l'enjeu qui est celui du financement des infrastructures»«Les territoires ont des projets aujourd'hui bloqués» alors que ce sont «des chantiers créateurs d'emploi, de relance», a-t-il insisté.

Quant à la piste défendue par Ségolène Royal d'une taxation des sociétés d'autoroute, reprise par des députés UMP bretons, Frédéric Cuvillier l'écarte, évoquant «des questions juridiques et financières très complexes» : «S'il était facile de taxer les sociétés d'autoroutes, je l'aurais fait depuis longtemps», a-t-il balayé.

Royal manifeste de nouveau son scepticisme

Dans

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à paraître jeudi, la ministre de l’Ecologie et de l’Energie (photo AFP) se montre de